Salon Wish For a Baby : dénoncer la promotion de la gestation pour autrui en plein Paris
Les 27 et 28 septembre dernier se tenait la nouvelle édition du salon « Wish for a Baby » à Paris. Depuis 4 ans, deux associations dénoncent ce salon qui fait la promotion de la gestation pour autrui, au mépris de la loi française.
C’est sans relâche que Juristes pour l’Enfance et le Syndicat de la Famille dénoncent depuis 2020 le salon Wish for a Baby, anciennement Salon Désir d’enfant. Cet événement commercial se présente comme un moment de rencontre entre spécialistes de la fertilité et des couples aux prises avec des problèmes d’infertilité : partages, échanges avec des spécialistes…
Problème : sous une apparente bienveillance, le salon ferait en réalité la promotion de la gestation pour autrui, pourtant formellement interdite en France. Cette pratique consiste à exploiter le corps d’une femme, la mère porteuse, contrainte de porter l’enfant de commanditaires.
Or le Syndicat de la Famille a réuni les preuves indiscutables que le salon vend bien des prestations de gestation pour autrui. L’association a sorti une vidéo d’enquête réalisée en caméra cachée révélant comment les acteurs de ce trafic international d’êtres humains vendent leurs services à Paris :
En parallèle, Juristes pour l’Enfance a demandé en juin à la préfecture de police de Paris d’interdire la présence d’agences vendant des services de gestation pour autrui. Sans aucune réponse de la préfecture, l’association a saisi le Tribunal Administratif de Paris qui a refusé de condamner la Préfecture, choisissant d’ignorer toutes les preuves que l’association avait apporté.
Juristes pour l’Enfance dénonce l’attitude coupable des autorités françaises :
« leur inaction permet au développement commercial des sociétés de GPA de prospérer grassement sur le marché français, en violation de la loi pénale ».
Le Syndicat de la Famille a, comme tous les ans depuis 2020 organisé un happening dans et aux abords du Salon afin de perturber le trafic international d’êtres humains.
Au salon organisé à l’@EspaceCharenton, on exploite des femmes. Le nouveau marché aux femmes et aux enfants est ici ! Pour les trafiquants de #WishForABaby, l’enfant est un produit marketing comme un autre, une simple marchandise. #GPA pic.twitter.com/eE71Le5oYB
— Le Syndicat de la Famille (@SyndicatFamille) September 29, 2024
Herveline Urcun
Crédit image : Le Syndicat de la Famille
